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André Desjardins apporte au programme de basketball de Louis-Riel son expérience en tant qu’entraîneur de l’équipe canadienne

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–Par Ottawa Sportspage, pour les Rebelles de Louis-Riel

Alors que l’école secondaire Louis-Riel possède un grand nombre d’athlètes qui comptent parmi les meilleurs de la province, du pays et du monde entier, le programme sports-études de LR comporte également un certain nombre d’entraîneurs de haut niveau dans ses rangs.

L’un de ces entraîneurs est André Desjardins, qui a commencé à encadrer les membres de l’équipe de basketball à l’école Louis-Riel dès 1998, année où un ami lui a demandé s’il aimerait donner un coup de main.

« J’ai ça dans le sang », affirme Desjardins, tout sourire, qui est depuis 2011 entraîneur dans le cadre du programme de l’équipe nationale féminine au Canada. « Ce que je préfère, c’est l’enseignement. Vous partagez leur enthousiasme quand vous les voyez apprendre et s’améliorer. »

« Être en mesure de les orienter et de les aider à prendre de bonnes décisions – enseigner des leçons de vie par le sport – c’est ce qui compte. Le lien qui existe entre le joueur et l’entraîneur est incomparable; c’est la chose qui nous permet de réellement influencer les jeunes. »

Desjardins est donc entraîneur pour Louis-Riel depuis près de deux décennies et il a remarqué pendant cette période la croissance phénoménale du programme, y compris l’introduction du programme révolutionnaire sports-études, et aujourd’hui une académie qui fait partie de la nouvelle Ontario Scholastic Basketball Association qui appuie le basketball au Canada.

« Cela exige beaucoup de temps, mais c’est très agréable et gratifiant, surtout en présence d’un groupe comme celui-ci », affirme Desjardins, qui donne 10 séances par semaine aux filles qui forment l’académie, soit un nombre total d’heures variant entre 10 à 14 chaque semaine (il fait remarquer que leur séance se termine toujours avant l’heure du souper de sorte qu’à la différence des autres joueuses de basketball, elles peuvent profiter de leurs soirées).

Les « vacances » estivales de Desjardins comprennent en général des séances d’entraînement plus intenses. C’est la période de l’année où les programmes d’équipes nationales vont bon train et, en qualité d’adjoint de l’équipe cadette canadienne, il voyage fréquemment pour assister à des tournois internationaux, tel que celui du Championnat du monde féminin pour les moins de 17 ans de la FIBA (Fédération Internationale de Basketball) qui a eu lieu en 2012 à Amsterdam et où il a aidé le Canada à gagner une médaille de bronze.

« C’est formidable de pouvoir y apporter sa contribution. Cela signifie beaucoup pour moi », déclare Desjardins, en faisant remarquer que son expérience au niveau international, ainsi que son apprentissage auprès des meilleurs entraîneurs du pays, sont des atouts qu’il ramène au bercail, à LR.

« Il y a toujours du nouveau chaque année » ajoute l’ancien entraîneur adjoint de l’équipe masculine Gee-Gees de l’Université d’Ottawa. « Une nouvelle tendance à l’échelle internationale ou des enseignements profitables dont je pourrai profiter et retransmettre aux jeunes sous forme de nouveaux outils et d’ajustements pour qu’ils s’améliorent. »

La liste de joueurs canadiens et de la NCAA, dont plusieurs ont porté l’écusson de la feuille d’érable et que Desjardins a entraînés pour les amener au niveau supérieur, est longue. Mais ce que l’entraîneur possédant la certification du Programme national de certification des entraîneurs de niveau 4 savoure le plus, c’est l’impact qu’il peut avoir à l’extérieur du terrain de basketball.

« Je suis surtout fier de certains joueurs que j’ai entraînés et qui défendent les couleurs de leur université aujourd’hui, avec qui je m’entretiens encore et qui sont adultes, ont des enfants, ont assisté à mon mariage – la relation que j’ai avec eux me tient probablement le plus à cœur », souligne Desjardins. « Ou les jeunes me confient qu’ils m’ont détesté à un certain moment mais, lorsqu’ils vous appellent six ans plus tard pour avouer : ‘‘ Je suis vraiment désolé, je m’aperçois ce que vous avez essayé de me faire comprendre ’’, ce sont ces appels téléphoniques que j’aime le plus. »

« Ce que j’essaie de leur transmettre à travers le basketball, c’est comment être un meneur, comment travailler au sein d’un organisme, se tailler une place, être autonome, inspirer le dynamisme, être un exemple à suivre et simplement s’engager encore plus. Cela montre l’influence véritable qu’un programme comme celui-ci peut avoir. »

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